
FOXTROT
Réalisation Samuel Maoz
Avec Lior Ashkenazi, Sarah Adler, Yonaton Shiray
2018, France/Israël, Drame - 1h53• VOst FR
Mostra de Venise 2017 : Lion d’Argent, Grand Prix du Jury
SYNOPSIS
Michael et Dafna, mariés depuis 30 ans, mènent une vie heureuse à Tel Aviv. Leur fils aîné Yonatan effectue son service militaire sur un poste frontière, en plein désert. Un matin, des soldats sonnent à la porte du foyer familial. Le choc de l’annonce va réveiller chez Michael une blessure profonde, enfouie depuis toujours. Le couple est bouleversé. Les masques tombent.
CRITIQUES
À la manière d'un Paolo Sorrentino, inscrivant sa réflexion politique et métaphysique dans une forme virtuose, Samuel Maoz stylise ce qui ressemble à un mirage dans lequel il n'y a rien à faire que de tuer le temps qui s'étire à l'infini. Positif
Tour à tour déstabilisant, hypnotique et émouvant, "Foxtrot" se donne comme une méditation ironique et désenchantée sur le destin. Transfuge
Avec une mise en scène très travaillée (plans fixes, cadres serrés) qui privilégie l’esthétique à la démonstration, joue du mystère et de l’humour parfois aux limites du non-sens, Samuel Maoz tend un terrible miroir à son peuple. La Croix
Original, intelligent, métaphorique, audacieux: les adjectifs se bousculent sous la plume. Dans ce film, même les larmes sont belles. Le Figaro
Avec ce film de guerre souterraine métaphorique jusque dans son titre – le fox-trot est une danse où l’on revient toujours au point de départ –, Samuel Maoz ausculte avec une intelligence et une maîtrise formelle incontestables les tourments d’une société israélienne qui tourne en rond. Le Journal du Dimanche
L'image, sophistiquée, ajoute à la force de ce film aussi dérangeant qu'hallucinant. Le Nouvel Observateur
Un film magistral qui, construit comme un triptyque, n’en finit pas de creuser le traumatisme de la Shoah et la culpabilité israélienne face à l’occupation militaire. Cette œuvre exigeante, qui explore le deuil et les non-dits délétères, a secoué la société israélienne. Les Fiches du Cinéma
Derrière l’humour à froid, le mélange des styles et des tonalités, le goût pour les embardées poétiques ou musicales, l’inclusion de séquences animées (autant d’éléments qui témoignent de l’influence du génial Valse avec Bachir), Samuel Maoz raconte une société malade, cernée par une violence qu’elle semble d’abord s’infliger à elle-même. Première