boiling point

C’est la soirée la plus chargée de l’année pour le chef londonien Andy Jones. Nous le suivons en temps réel dans son restaurant gastronomique en un seul plan-séquence. Le chef étoilé va devoir gérer une pression extrême au côté de son équipe et d’une clientèle nombreuse.

Un thriller bien relevé dans les cuisines de l’enfer. Le réalisateur et acteur Philip Barantini sort des sentiers balisés des films de restaurant pour dépeindre la faillite d’un système à flux tendu.

LE MONDE

Le meilleur compliment que je puisse faire à Philip Barantini c’est que j’oubliais que je regardais un film en plan-séquence. C’est absolument immersif, qui évoque l’expérience brute d’une inexorable crise de panique qui s’accélère inexorablement.

THE GUARDIAN

Anecdotes de tournage

• Le tournage, en plein COVID, n’a duré que deux jours. 4 prises ont été faites et c’est la troisième qui fut retenue.
• Philip Barantini a travaillé dans les cuisines pendant une douzaine d’années et a même été chef de cuisine dans diverses enseignes allant du pub gastronomique au restaurant chic. «Boiling Point repose soit sur ce que j’ai vécu personnellement, soit sur ce dont j’ai été le témoin.»
• Il faut se souvenir qu’il ne s’agit pas d’un plateau classique : c’était un plateau à 360 degrés. Les assistants réalisation étaient déguisés en serveurs, avec une oreillette, ce qui leur permettait de savoir où était la caméra et de mettre les gens en position tandis que le reste de l’équipe, une cinquantaine de techniciens se cachait derrière un mur fictif.