all we imagine as light
09.03.2026
Nous suivons le destin de trois femmes employées dans un hôpital de Mumbai. Des portraits intimes qui questionnent leur condition de vie en tant que femme.
Modeste film indien qui a fini par remporter le Grand Prix, juste derrière la Palme d’Or Anora. Il faut dire qu’il cochait toutes les bonnes cases : outsider, féministe, exotique. Mais sa principale qualité est sans doute de nous sortir d’un cinéma de la maîtrise pour jouer plutôt la carte de la sensibilité, de l’attention au réel sans oublier une part rêveuse tout aussi importante.
LE TEMPS
Il y a une fraîcheur et une clarté émotionnelle dans la sélection de Payal Kapadia en compétition à Cannes, une humanité et une douceur enrichissantes qui cohabitent avec un érotisme fervent et langoureux, et enfin une touche d’épiphanie dans les dernières scènes et les derniers instants mystérieux.
THE GUARDIAN
Anecdotes de tournage
- Le tournage s’est déroulé à deux caméras. La caméra principale utilisée dans les lieux où ils avaient une autorisation de tournage. Et la seconde caméra plus petite utilisée pour les endroits où ils n’en avaient pas. Pour tromper les autorités, l’équipe simulait d’être en repérage : «Les acteurs se prêtaient volontiers au jeu car ils ont tous déjà tourné des films indépendants.»
- Les scènes de l’hôpital et de l’appartement de Prabha et d’Anu ont été tournées dans des lieux désaffectés qui seront prochainement démolis.