True Mothers

Un jeune couple, Satoko et Kiyokazu, adopte le petit Asato dont la mère biologique n’est qu’une jeune lycéenne, Hikari. Ces figures maternelles gravitent parallèlement dans un ballet de flashbacks, de la grossesse à l’adoption.

True Mothers, renoue avec une forme d’ambition et de complexité. Réussite qui n’est probablement pas étrangère au fait que le sujet ici abordé, à savoir l’adoption, concerne de près la cinéaste, élevée par des parents adoptifs. (...) Le film dépasse les définitions trop simples et restitue au processus d’adoption toute sa complexité non seulement intime et affective, mais aussi sociale.

LE MONDE

Seule une montagne pourrait ne pas être émue par « True Mothers » – mais à l’image de la filiation d’Asato, les sources de cet effet sont complexes. D’un côté, « True Mothers » est sensible et se lit sur plusieurs niveaux. De l’autre, les jeux de perspective qu’il joue constituent un stratagème bien calculé pour faire pleurer.

THE NEW YORK TIMES

Anecdotes de tournage

• Adapté du roman «Le Matin arrive» de Mizuki Tsujimura, la forte présence d’éléments naturels dans le film ne se retrouve pas dans le livre. La cinéaste explique : «Les plans autour de la nature, sur les arbres, le vent, la mer… participent à mon interprétation personnelle du monde. C’est devenu effectivement un code de mon cinéma.» 
• Naomi Kawase n’utilise que de la lumière naturelle si possible lorsqu’elle filme. Elle a également tourné dans l’ordre chronologique du scénario pour respecter l’état psychologique des acteurs.