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ARIAFERMA - 08.01.2024

Réalisation Leonardo Di Costanzo

Casting Toni Servillo, Silvio Orlando, Fabrizio Ferracane

Italie, Suisse 2021, Drame - 1h57 • VO st FR

 

SYNOPSIS

Accrochée aux montagnes sardes, une prison vétuste est en cours de démantèlement quand le transfert de douze détenus est soudainement suspendu pour des questions administratives. Gargiulo, le surveillant le plus expérimenté, est alors chargé de faire fonctionner la prison quelques jours encore, en équipe réduite. Lagioia, qui finit de purger une longue peine, entrevoit lui la possibilité de faire entendre les revendications des quelques détenus en sursis... Peu à peu, dans un temps suspendu, prisonniers et officiers inventent une fragile communauté.


CRITIQUES

L'Humanité

C’est un film du milieu, prônant la compréhension des exclus sans toutefois en rajouter. Quelque chose comme un feel good movie discret et modeste à la manière de certaines œuvres de Ken Loach, qui vise à illustrer sans angélisme béat la notion de solidarité, et cela avec un pragmatisme assez réconfortant.

L'Obs

Bouffées de colère, moments de tension, instants d’amitié (autour des pâtes cuisinées par un taulard pour douze hommes – est-ce la Cène ?), tout a une grâce éphémère. Pas de prêche, pas de message, juste la vie des hommes entre des murs lépreux. C’est beau et réconfortant.

Les Fiches du Cinéma

Un magnifique regard sur l’humain.

Les Inrockuptibles

Le film est une grande passerelle onirique, une représentation fantasmée de la prison échappant à tout envahissement réaliste. L’exercice de la captivité tient dans un état de latence révélateur où chacun aménage sa propre pacification, vis-à-vis du camp opposé et de lui-même.

Libération

C’est sa construction en longues scènes, en séquences tenues dans la durée avec assez de précision, de ténacité, pour que les êtres et les relations aient la possibilité de s’exprimer de toute leur force fictionnelle, qui fait d’Ariaferma un film, soit le contraire d’un film de plus, et tout autre chose qu’un beau discours.

Positif

C’est dans le face-à-face à la fois sobre et magistral entre Toni Servillo (le gardien) et le détenu cuisinier (Silvio Orlando) que le film dépasse le cadre traditionnel du film de genre : ces deux acteurs exceptionnels savent créer une humanité complexe, nuancée et touchante qui émeut sans jamais susciter le pathos. Admirables.

Transfuge

Une méditation déchirante sur les liens entre prisonniers et gardiens de prison.

Télérama

Leur face-à-face, ajouté aux prestations très solides de tous les autres interprètes, font de ce film un récit allégorique passionnant sur les prisons intérieures qui empêchent l’humanité d’éclore.

Critikat.com

La sobriété du film et sa patience permettent de déplier avec une certaine finesse les spécificités du décor et de cultiver, dans les plis du récit, une attention aux visages et aux corps, réhumanisés par le détournement du dispositif pénitentiaire.

aVoir-aLire.com

Un huis-clos carcéral original et passionnant dans lequel domine la confrontation de ses deux interprètes principaux, Toni Servillo et Silvio Orlando.

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